Archives du mot-clé Michel Polnareff

« Sous quelle étoile suis-je né ? »

1975
1975

Michel Polnareff est né en 1944. Il a quitté la France en 1973 pour s’installer en Californie et il n’est revenu que très rarement. La série de concerts qu’il a donnés en France en 2007 n’a jusqu’ici pas eu de suite. Son dernier album date de 1996 et, si on annonce le prochain, il se fait toujours attendre. Bref, une production musicale distillée au compte goutte et une vie volontairement très discrète.

Et pourtant, tout le monde ou presque connaît des chansons de Polnareff par cœur. L’auteure de ces lignes confesse avoir parcouru des centaines de kms en voiture en chantant à fond « Qui a tué Grand Maman » ou « Non ce n’est pas l’amour, qui fait les histoires d’amour, ce n’est pas ça toujours, etc. ». Un documentaire récemment diffusé à la télévision m’a ouvert les yeux sur le fait que nous étions extrêmement nombreux à être sous le charme de cet homme depuis plus de 30 ans. Un vrai courant d’émotion circule autour de lui. A propos de ces concerts de 2007, on a même dit « qu’il n’avait pas besoin de chanter, que le public chantait à sa place et que ce dernier était plus ému que Michel Polnareff lui-même ». Ze Re-Tour 2007

– En astrologie, qui dit Emotion dit Eau : dans son thème natal, le Soleil, Mercure, Vénus et Saturne sont en Cancer ; l’Ascendant est en Poissons et la Lune en Scorpion. Bref, un élément Eau hyper-dominant.

Né le 3/7/1944 à Nérac (0h15)
Né le 3/7/1944 à Nérac (0h15)

Philippe Manoeuvre (qui a co-rédigé avec lui « Polnareff par Polnareff ») décrit l’incroyable productivité musicale de Polnareff mais aussi son obstination à ne rien laisser sortir à l’extérieur, son besoin de retravailler en permanence les morceaux avant d’envisager (peut-être, un jour ?) de les donner à son public. Que l’on soit homme ou femme, le signe du Cancer parle de gestation permanente. Tout concourt à donner matière au fruit que l’on porte mais l’enfantement est plus difficile que la conception. Il faut garder en soi ce que l’on a créé pour ne pas le perdre…

– Paradoxalement, toutes les planètes sauf une sont à l’Est du thème, du côté des Autres. Michel Polnareff a besoin de leur approbation pour exister. D’où peut-être l’explication de son perfectionnisme extrême : ne pas risquer de publier quoi que ce soit qui pourrait être critiquable ?

– D’autant plus que la disposition générale du thème montre quelque chose de très étonnant pour quelqu’un de si populaire :  8 planètes sur 10 sont situées en dessous de la ligne d’horizon. Les 4 planètes en Cancer le poussent déjà à rester sous sa carapace protectrice mais, avec un hémisphère Nord aussi dominant, on comprend le besoin de vivre dans un camp retranché, de se protéger des regards et même de cacher le sien propre. Depuis longtemps, le nom de Polnareff n’a même pas besoin d’apparaître, ses grandes lunettes blanches suffisent à l’identifier.

– Quelles sont les deux seules planètes qui émergent au-dessus de l’horizon ? La Lune et Neptune : la première gouverne les émotions, la seconde l’inspiration et elles sont ici reliées par un sextile harmonique. En clair, si Michel Polnareff est presque devenu virtuel pour son public, sa musique elle voyage et nous touche en plein cœur.

– En astrologie, c’est dans le signe du Lion et dans la maison V qui lui est associée que l’on considère que la créativité peut s’exprimer le plus intensément. Où se situe la triple conjonction Soleil-Vénus-Mercure en Cancer ? En maison V. Quant au signe du Lion, il héberge la conjonction Mars-Jupiter, elle-même reliée à la Lune en Scorpion, maîtresse du Cancer. Une énergie faramineuse entièrement tournée vers le besoin d’exprimer cette émotivité lunaire, tellement importante chez un natif du Cancer aussi marqué par ce signe. La Lune, tout en haut du thème, sert de poche de résonance à tout ce qui vibre aussi intensément en dessous.

Tom Haley/Pool/ Abacapress.com
Tom Haley/Pool/ Abacapress.com

Michel Polnareff dit avoir l’oreille absolue. Pas étonnant, cet homme est lui-même une corde qui vibre. Et qui nous fait vibrer…

Sous quelle étoile suis-je né ?
J’en suis encore à me le demander
Je chercherai peut-être encore
Lorsque sonnera l’heure de ma mort*…

*Chanson de l’album « Love me please love me » (1966)

Rassurons-le, il est né sous de bonnes étoiles…